Témoignages

Médéric Masfayon

 Je suis né à Berlin il y a 29 ans. Avec mon jumeau, nous sommes les derniers d’une fratrie de 5 enfants. J’ai grandi à Versailles, et entendu l’appel à devenir prêtre vers l’âge de 8 ans, à travers une présence assidue et régulière à la messe dominicale, particulièrement en tant que servant d’autel.

Après une licence d’histoire à la Catho de Paris et une autre d’administration publique à Rennes, je suis entré au séminaire dans le diocèse de Nanterre, où j’ai vécu mes premiers services dans l’Eglise, entre autre comme scout à Chaville. En tant que séminariste, je suis passé dans les paroisses de Vanves, Puteaux et finalement Antony où j’ai été ordonné diacre en septembre 2021. Je suis en charge notamment de la pastorale des jeunes à travers les aumôneries, les scouts de France ou l’Ecole de Prière.

J’ai été ordonné le 18 juin 2022.

Jean-Louis Rouvière

Deuxième d’une famille de 3 enfants, je suis né et ai grandi à Vanves. Diplômé de l’Ecole Polytechnique, j’ai commencé une carrière d’ingénieur à différents postes de l’administration, dans la région parisienne. Marqué par la mort prématurée de mon père, alors qu’e j’étais adolescent, j’ai pris le temps de demander la confirmation et l’ai reçue à 32 ans. Le soir de Pâques de l’année 2013, j’ai reçu l’appel du Christ. Après cet appel, je suis entré au séminaire d’Issy les Moulineaux en 2016, puis ai rejoint celui des Carmes à Paris en 2018. Ordonné diacre le 13 juin 2021 à Saint Jean-Baptiste de Neuilly, j’ai été envoyé au séminaire français de Rome pour achever ma formation de diacre et commencer une licence d’Ecritures Saintes. Durant mes années de formation, je suis passé par les paroisses de Meudon, Neuilly et Vaucresson-Marnes la Coquette, où j’ai partage mon intérêt pour l’orgue et le chant avec le service des plus démunis.

J’ai été ordonné le 18 juin 2022.

Marc Leroy

Au cours de mes années d’activité professionnelle, un questionnement sur le sens de l’existence et sur la vérité a suscité une intense recherche, dont la dimension vocationnelle s’est affirmée. Au cours notamment de plusieurs retraites, j’ai perçu que le Seigneur me proposait de changer de vie pour le suivre. Dans l’oraison, l’eucharistie et la vie de ma paroisse, il m’a révélé sa présence, témoigné son amour et fait entendre l’appel à donner ma vie pour lui dans l’Église au service de mes frères. Le délégué aux vocations du diocèse m’a proposé une année de discernement, accompagné par un père spirituel. À son terme, j’ai demandé à entrer au séminaire pour me former en vue de devenir prêtre diocésain. Le discernement s’est imposé à moi comme une nécessité, en même temps que l’appel reçu. Il s’est déroulé en trois étapes : accueillir une question et la comprendre comme une recherche de vocation ; laisser se dégager une orientation ; enfin, décider en adhérant à une vérité intérieure. Le discernement s’est enraciné dans la prière, surtout l’oraison et la lectio divina. Il a aussi épousé les circonstances de la vie. À travers évènements et échanges, des signes m’ont permis de m’orienter : retraites, lectures, rencontres, tout y a contribué, même l’expérience professionnelle ! Au séminaire comme en paroisse, le discernement se poursuit chaque jour, par l’écoute de la volonté de Dieu qui se manifeste dans les réalités du quotidien. À chaque lecture d’un même passage d’évangile, le Seigneur nous révèle un aspect différent du texte ou un élément clé nouveau par lesquels il nous conduit et nous fait progresser spirituellement. La Parole de Dieu est pain quotidien et nous recevons d’elle chaque jour ce dont nous avons besoin. Historiquement, le temps de l’appel a été pour moi marqué par le Psaume 115, « Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur, je tiendrai ma promesse envers le Seigneur, oui, devant tout son peuple » (Ps. 115, 12-14). Aujourd’hui, alors que l’ordination diaconale approche, les paroles du Christ relatives à l’engagement, au don de sa vie et à sa fécondité résonnent plus fortement, par exemple dans l’évangile de Jean : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez, que vous portiez du fruit » (Jn 15,16).

Elom Gaybord

Je suis né et j’ai grandi à Lomé au Togo, dans une famille aimante et très chrétienne. C’est elle qui m’a transmis le plus beau des héritages : la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu ! C’est elle également qui m’a transmis le gout de la prière personnelle et celui de la vie paroissiale. Enfant, je rêvais déjà de devenir prêtre comme le curé de ma paroisse, le père Edmond. Mais à l’adolescence, je me suis éloigné de ce projet qui est resté pourtant secrètement enfoui au fond de mon cœur. Et le Seigneur n’avait pas dit son dernier mot !
Après le bac, je suis arrivé en France pour étudier l’informatique et le commerce. Pendant ces années et même après, la paroisse Saint-Saturnin à Antony, a été un lieu important dans ma croissance spirituelle et humaine ; c’est elle également qui m’a orienté vers le diocèse de Nanterre lorsque la question de la vocation a resurgi dans mon cœur à l’heure des grands choix de vie. J’ai été très bien accompagné par les prêtres de Saint-Saturnin et par le service diocésain des vocations ; et voilà. Après six années de formation, je me prépare à recevoir l’ordination diaconale en vue du sacerdoce, à la paroisse saint Urbain, où je suis actuellement en insertion pastorale. C’est avec une crainte filiale et un émerveillement sans fin, que j’accueille ce don de Dieu pour moi et pour son Église. Merci pour toutes vos prières qui nous sont d’un secours inestimable ! Une parole de l’Evangile m’a marqué : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jn 3,16). Un de mes sujets d’émerveillement, c’est l’Amour de Dieu. Au cœur du mystère chrétien, il y a le mystère de l’Amour de Dieu pour nous les hommes. D’une certaine façon, toute la vie chrétienne est une école de l’Amour. Apprendre à aimer comme Dieu aime, c’est-à-dire non pas rechercher son propre bonheur mais celui de l’être aimé.
Que Dieu nous aime à ce point, voilà une Bonne Nouvelle qui mérite d’être annoncée à tous !

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